: Vidéo Autonomie de la Corse, retraite, Ukraine... Valérie Pécresse, Jean-Luc Mélenchon et Yannick Jadot s'expriment
Dimanche 20 mars, Francis Letellier reçoit les candidats à la présidentielle Valérie Pécresse, Jean-Luc Mélenchon et Yannick Jadot. Ces derniers sont invités à s'exprimer sur leurs propositions concernant l'autonomie de la Corse, la réforme des retraites ou encore la guerre en Ukraine.
Le dimanche 20 mars marque le dixième anniversaire des tueries de Mohammed Merah à Toulouse (Haute-Garonne). Emmanuel Macron s'y rend à cette occasion, accompagné des anciens présidents de la République François Hollande et Nicolas Sarkozy. Pour la candidate Les Républicains (LR) Valérie Pécresse, "nous n'avons pas encore pris, totalement, la pleine mesure de cette menace islamiste". Concernant les terroristes islamistes détenus en France qui vont sortir de prison dans les prochaines années, la candidate souhaite instaurer des "peines de rétention de sûreté" afin de mieux contrôler leurs mouvements. Interrogée sur une possible autonomie de la Corse, la candidate dit être favorable à "l'autonomie de la Corse dans la République".
Jean-Luc Mélenchon défend sa retraite à 60 ans
Francis Letellier s'entretient ensuite avec Jean-Luc Mélenchon, à distance. Concernant la situation en Corse, le candidat de La France insoumise fustige le manque de dialogue entre le gouvernement et l'exécutif corse durant le quinquennat d'Emmanuel Macron. Sur la réforme des retraites, Jean-Luc Mélenchon explique pourquoi il souhaite placer l'âge de départ à la retraite à 60 ans : "Si la retraite passe à 60 ans, cela veut dire 700 000 postes de travail dégagés et 200 000 personnes qui ne relèveront plus des dépenses de l'assurance chômage". Enfin, le candidat des Insoumis revient sur la guerre en Ukraine en appelant à convoquer "une session extraordinaire de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe, qui a été créée pour ça".
Yannick Jadot fait du climat sa "priorité"
Le candidat écologiste Yannick Jadot est le dernier à répondre aux questions de Francis Letellier. Il qualifie le quinquennat d'Emmanuel Macron de "cinq ans d'inaction climatique". "Ma priorité absolue, c'est le climat", assure le candidat. Yannick Jadot revient ensuite sur une mesure de son programme, qui entend séparer l'Etat des lobbys, et aborde le cas du cabinet de conseil McKinsey, qui effectue des missions pour le gouvernement. "Ce sont des cabinets américains : on fait travailler sur le cœur de nos politiques publiques, des cabinets qui sont associés à un autre pays", déplore Yannick Jadot. Enfin, le candidat écologiste explique qu'il entend défendre "un modèle de souveraineté alimentaire", et explique que "pour sauver l'agriculture", il faut faire une transition vers "l'agro-écologie".
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