"Zéro euro de plus" : économies en vue à l'Assemblée nationale
Un peu plus de transparence budgétaire à l'Assemblée nationale, c'est ce que promet son nouveau président, Claude Bartolone. Histoire de montrer l'exemple, en ces temps de crise économique...
Ainsi, le budget de l'Assemblée va être gelé tout au long de la législature, dans les cinq ans à venir. Qui plus est - et c'est une grande première en la matière - les comptes de l'Assemblée seront "certifiés" par la Cour des comptes.
Une amélioration de la situation des assistants parlermentaires
Les députés devront se serrer la ceinture, mais c'est pour la bonne cause : l'IRFM, l'indemnité pour frais de mandat, est rabotée de 10%. D'un montant de 6.412 euros par mois, qui s'ajoute à la rémunération proprement dite des députés, son utilisation était parfois un peu nébuleuse.
Cette baisse de 10%, qui doit encore être validée par le bureau de l'Assemblée, devrait dégager "4,4 millions d'euros" , qui seront "mobilisés en faveur de l'amélioration de la situation des assistants parlermentaires" , selon Claude Bartolone.
Les députés devront d'ailleurs faire une déclaration sur l'honneur, attestant que "la dépense de leur IRFM est bien destinée à l'exercice de leur mandat" . Le montant non utilisé sera reversé au budget de l'Assemblée à la fin de la législature.
Suppression d'un certain nombre de frais de déplacements
Quant à la réserve parlementaire, destinée à financer des investissements dans les circonscriptions, elle sera répartie de manière équitable "au prorata des effectifs de chaque groupe politique" . Le budget est de 90 millions d'euros par an.
Enfin, Claude Bartolone a officialisé la suppression d'un certain nombre de frais de déplacements : suppression de la first class, ou de la classe affaires pour les voyages de moins de 5 heures.
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