Erasmus : dans le quotidien de deux apprentis français en Suède
Apprendre un métier à l’étranger et permettre aux jeunes de se former, c’est le but du programme Erasmus. C'est un système d’échange et d’apprentissage qui fonctionne, comme avec Louis et Nicolas, 17 et 20 ans, qui ont pu se former en Suède.
L’un veut être pâtissier, l’autre cuisinier. Dans la ville de Göteborg (Suède), c’est à 1500 km de la France que deux apprentis, originaire de Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme), sont venus effectuer leur stage de fin d’étude. Du côté de Nicolas, apprenti pâtissier, le chef est français et lui apprend la gastronomie locale. "C’est sortir des chantiers battus. Faire quelque chose au safran, je n’y aurai jamais pensé", se réjouit Nicolas, en pleine confection de bulles au safran, une spécialité pâtissière de la Suède. Pour l’aider dans son quotidien, il bénéficie d’une bourse adaptée au niveau de vie suédois : 1500 euros par mois, payé par le programme Erasmus et Pôle emploi.
Un programme encore discret
De l’autre côté de la ville, Louis évolue lui aussi en cuisine. Après quelques mois dans le pays, il affirme avoir progressé dans la langue. "Je comprends déjà plus ce qu’il me dit et je réponds par des petites phrases", s’amuse-t-il. Le patron des lieux est un autre Français. Il emploie régulièrement des jeunes venus de toute l’Europe. Mais il regrette que seulement 10 % des Erasmus soient des apprentis. Pour lui, le programme n’est pas assez mis en avant. Louis et Nicolas, eux, n’ont déjà qu’une envie : partir à la découverte d’un autre pays.
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