Notre-Dame-de-Paris : les gargouilles reprennent vie sur les toits de la cathédrale
Au pied de la cathédrale Notre-Dame de Paris, le bruit des maillets et des burins électriques résonne. Dans une grande halle, une vingtaine de sculpteurs sont à l’œuvre : ils redonnent vie aux créatures fantastiques, gargouilles et chimères. "Leur rôle, c'est de faire fuir les mauvaises énergies, les mauvais esprits", explique Victor Péchereau, de l'Atelier Bouvier. Mi-hommes, mi-animaux, les gargouilles défient le diable. Placées sur les toits, elles sont censées repousser le mal hors les murs de la cathédrale.
Nombre d'entre elles n'ont pas survécu à l'incendie d'avril 2019. Elles ont aussi subi les assauts du temps et de la pollution. Les gargouilles renaissent désormais dans des pierres millénaires, extraites de carrières de l'Oise. Les chimères les plus emblématiques, le pélican, l'alchimiste ou encore la femme à tête de chien, ont été entièrement recréées, les vestiges n'ayant pu être restaurés. Il y a quelques semaines, les premières chimères et gargouilles ont été reposées sur Notre-Dame.
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