Séismes en Turquie et en Syrie : dernières heures pour tenter de retrouver des survivants
C'était dans la matinée du jeudi 9 février, en Turquie, à une centaine de kilomètres de l'épicentre. Un visage d'une femme épuisée apparaît, accueilli par une clameur de soulagement. Elle a passé 80 heures sous les pierres dans le froid, sans boire ni manger. Très affaiblie, elle est néanmoins vivante. Une perfusion a été posée, afin de tenter de la réhydrater. Au quatrième jour après le séisme, les miracles sont encore possibles.
Les chances de survie s'amenuisent
Dans la nuit, une petite fille a été secourue. Deux heures plus tard, son père l'a rejoint à l'hôpital. Ce dernier s'est accroché à la main de son sauveur, étreint par l'émotion. "Je vous aime", lui dit-il. "Nous aussi, on t'aime", lui répond le secouriste. Quand les survivants sortent de l'horreur, ils ne pensent qu'à leurs proches encore ensevelis, et tentent de guider les équipes de recherche. Malgré les miracles, de nombreux Turcs et Syriens ont perdu la vie. Les recherches se poursuivent, mais plus les heures passent, plus les chances de survie s'amenuisent.
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