Séismes en Turquie et en Syrie : le désarroi des rescapés de Kahramanmaras

Toute la nuit, les recherches se poursuivent à la lampe torche, jeudi 9 février à Kahramanmaras (Turquie). 72 heures après le séisme, l'espoir de retrouver des survivants perdure encore. L'engin de chantier balaie les gravats avec minutie. Autour, des familles transies de froid, épuisées, attendent sous - 3 °C. Un homme a son frère, sa belle-sœur et leur bébé coincés sous les décombres. 

Le désarroi des survivants

"Ça fait déjà trois jours qu'ils sont sous les gravats. Je ne sais pas dans quel état ils sont, s'ils sont vivants ou morts. Nous sommes obligés d'attendre. Nous sommes vraiment en difficulté", confie-t-il. D'un immeuble à l'autre, les scènes se répètent dans toute la ville. Partout, le désarroi des survivants. Un homme, au téléphone, indique aux secouristes l'emplacement des pièces de l'immeuble où se trouve ses proches. Puis, le ton monte. "On n'a pas un verre d'eau à boire ! (…) Je vis dans la rue depuis cinq jours ! Dix familles, on est dix dans une petite tente ! ", s'emporte-t-il.