Surveillance des plages : du fait des émeutes, des CRS maîtres-nageurs manquent à l’appel
Les sauveteurs en mer devront faire sans eux. À Saint-Malo (Ille-et-Vilaine), il va manquer un quart des effectifs de surveillance. Vendredi 30 juin, les CRS venaient à peine d’arriver qu’ils étaient appelés en renfort sur les émeutes. Alors, il a fallu tout réorganiser. Ils se sont privés d’un jour de congé par semaine et les sauveteurs sont encore dans le brouillard. "Pour l’instant, ça tient. Ça ne fait que trois jours, les vacances ne sont pas encore arrivées", indique Marc Forel, un sauveteur en mer. Frédéric Guéné, le directeur de SNSM de Saint-Malo, assure que "ça ne pourra pas durer tout l’été".
Lutter contre la délinquance
Pour une habitante de Saint-Malo, c’était la priorité. "Ici, il n’y a pas trop de danger sur les plages. Il y a moins de risque ici que dans les émeutes", estime-t-elle. Partout en France, près de 300 policiers-sauveteurs ont dû regagner leur caserne. Ces agents sont utiles à la surveillance, mais aussi pour lutter contre la délinquance et la violence. À Saint-Malo, c’est la police municipale qui va devoir combler les manques. En outre, un jet-ski sera utilisé pour permettre des interventions plus rapides. Les syndicats de policiers s’attendent au retour des uniformes sur les plages au plus tôt en fin de semaine.
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