Agriculture : face aux mauvaises récoltes et à la fièvre catarrhale, la réponse de l'État attendue

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La colère monte chez les agriculteurs. Confrontés à une mauvaise météo qui plombe les récoltes, mais aussi à la fièvre catarrhale qui tue leurs bêtes, ils attendent de pied ferme que le nouveau gouvernement de Michel Barnier leur apporte des solutions.
Agriculture : face aux mauvaises récoltes et à la fièvre catarrhale, la réponse de l'État attendue La colère monte chez les agriculteurs. Confrontés à une mauvaise météo qui plombe les récoltes, mais aussi à la fièvre catarrhale qui tue leurs bêtes, ils attendent de pied ferme que le nouveau gouvernement de Michel Barnier leur apporte des solutions. (France 2)
Article rédigé par France 2 - J. Van Hove, A. Calvo, S. Lisny
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La colère monte chez les agriculteurs. Confrontés à une mauvaise météo qui plombe les récoltes, mais aussi à la fièvre catarrhale qui tue leurs bêtes, ils attendent de pied ferme que le nouveau gouvernement de Michel Barnier leur apporte des solutions.

La mauvaise météo plombe le moral et le travail des agriculteurs. Gérard Driot, polyculteur à La Ferté-Gaucher (Seine-et-Marne), cultive près de 200 hectares. Betterave, orge, colza : il a perdu près de 20% de ses récoltes cette année. Son chanvre n'a pas non plus poussé autant qu'il aurait dû. Une année noire aussi pour Thierry Perche, céréalier à Saint-Mars-Vieux-Maisons (Seine-et-Marne). À cause d'un excès d'eau, la récolte française de blé tendre atteint son pire niveau depuis huit ans. Inquiétude également du côté des viticulteurs, qui craignent des baisses de rendements de 15%.

Les agriculteurs se sentent oubliés

Chez les éleveurs, aux aléas météo s'ajoutent les maladies. Mercredi 4 septembre, une action choc a eu lieu à Charleville-Mézières (Ardennes) pour alerter les autorités. Les éleveurs ont déposé les cadavres de leurs bêtes victimes de la fièvre catarrhale. Depuis janvier dernier, les agriculteurs se sentent oubliés. Leurs syndicats attendent de pied ferme le nouveau gouvernement de Michel Barnier. La Confédération paysanne demande dès jeudi soir à être reçue en urgence par le Premier ministre.

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