Coronavirus : se porter volontaire pour un vaccin
Tant qu’un vaccin contre le coronavirus ne sera pas trouvé, l’humanité va devoir apprendre à vivre avec la pandémie. Plusieurs laboratoires étudient actuellement la possibilité de concevoir un remède.
Alors que la pandémie de coronavirus continue de gagner du terrain aux quatre coins du monde, des essais cliniques pour établir un vaccin ont déjà lieu. La France fait partie des nations qui travaiient sur un éventuel remède. Au Centre d’Investigation Clinique vaccinologie Cochin-Pasteur (Paris), 90 volontaires ont accepté de tester l’efficacité du vaccin.
"J’ai quand même regardé ce qui allait m’être injecté"
À 29 ans, Thomas est l’un entre eux. Sélectionné par les médecins, son état de santé est d’abord vérifié. À la moindre anomalie, toute la procédure est suspendue. C’est la première fois qu’il participe à des essais cliniques. "C’est la curiosité qui m’a donné envie de participer. J’ai quand même regardé ce qui allait potentiellement m’être injecté. Je me suis senti assez bien encadré", indique le jeune homme. Après validation de son examen, 12 millilitres de produit vont lui être injectés, mais ni lui, ni les médecins ne savent s'il s’agit d’un vaccin test ou d’un placebo.
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