Fourrière : quand la politique du chiffre prime
France 2 est partie à la rencontre d'employés de fourrière. Alors, question : y a-t-il des abus ?
Elles sont la hantise des automobilistes. Quand ces dépanneuses blanches arrivent en ville, tout le monde sait ce que ça veut dire : enlèvement de véhicule imminent. Ces enlèvements sont effectués par des sociétés privées. Mais respectent-elles vraiment les règles ? Y a-t-il des abus ?
250 000 enlèvements à Paris
Dans cette fourrière du Val-de-Marne, avant chaque enlèvement, il y a d'abord un appel du commissariat, c'est la procédure. Puis, sur place, des agents municipaux attendent l'employée de la fourrière. Pour cette dernière, le nombre d'enlèvements ne change rien à son salaire. À Paris en revanche, c'est 250 000 enlèvements par an et une toute autre ambiance. Dans les rues de la capitale : il faut faire du chiffre. Ici, les employés ont une prime quand ils enlèvent plus de véhicules. Résultats, certains doubleraient leur salaire, proche du smic, en enlevant près de 25 voitures par jour.
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