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Sport : les salles se font la guerre

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Sport : les salles se font la guerre
Sport : les salles se font la guerre Sport : les salles se font la guerre
Article rédigé par France 2 - C.Verove, R.Moquillon, A.Peyrout, V. Piffeteau, Q.Gilles, G.Liaboeuf
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Les Français sont-ils en train de se découvrir une passion pour les salles de sport ? Le fitness et le bien-être attirent en tout cas les investisseurs. Dans les villes, les salles sont de plus en plus vastes et les indépendants ont de plus en plus de mal à résister face aux grandes enseignes.

Depuis la crise sanitaire, les salles de sport rament : un adhérent sur cinq n’a pas repris son abonnement. Alors les salles montrent les muscles en faisant appel à des technologies toujours plus poussées, en allongeant les horaires et en baissant les prix. Dans une rue de banlieue parisienne, sur quelques dizaines de mètres, figurent pas moins de trois salles de sport. La moins chère est une chaîne qui propose un tarif à moins de 20 euros par mois. Les machines sont bon marché et le personnel peu nombreux car les cours de fitness sont dispensés sur écran. La chaîne a décidé d’investir dans de petites villes comme Sablé-sur-Sarthe (Sarthe) ou Laval (Mayenne).

Miser sur l’accompagnement personnalisé

Pour rester dans la course, d’autres chaînes misent sur la technologie, comme un œuf géant qui permet de visualiser son double musclé et guide l’entraînement afin de lui ressembler. Pourtant, certaines salles tirent la langue. À deux pas d’une chaîne low-cost, un indépendant bordelais (Gironde) est deux fois plus cher et a donc perdu une partie de sa clientèle. Pour compenser, la salle mise sur un accompagnement personnalisé. Les salles de fitness se disputent aujourd’hui 5 millions d’adeptes en France. 

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