Sports : le championnat du monde de nage en eau glacée, le frisson du grand frais
Ils sont là pour le grand frisson. Les nageuses et les nageurs ont passé 15 à 20 minutes dans une eau à moins de 4 °C. "C'est agréable. Enfin, c'est un peu bizarre", reconnait une participante. À Samoëns, en Haute-Savoie, une piscine de 25 mètres a été créée dans un lac à 700 mètres d'altitude. Il fait 1 °C dans l'air, et 3,7 °C dans l'eau. Les premières nageuses se jettent à l'eau, portant un simple maillot de bain et une ceinture, afin d'être remontées en cas de malaise.
Des tests médicaux et un bilan cardiaque
Tous les concurrents ont passé des tests médicaux et ont subi un bilan cardiaque. Sur le bord du bassin, des juges et des médecins supervisent les courses. "L'hypothermie, petit à petit, intervient et ralentit les muscles, ralentit également la conscience et peut provoquer des troubles du jugement, du comportement, de la réflexion", explique le Dr. Alexandre Fuzeau, médecin et nageur en eau glacée. Si la nage devient trop lente, le concurrent est arrêté, par sécurité.
Sur l'épreuve du 1 000 m, la plupart des nageurs quittent le bassin en hypothermie. Sauna et jacuzzi, tous les moyens sont ensuite bons pour se réchauffer. Pour certains, comme Laëtitia Calbé, cette discipline permet de combattre des douleurs personnelles.
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