Crash du Mont Sainte-Odile : 30 ans que l’A320 s’est écrasé dans les Vosges
Le crash de l’Airbus A320 au Mont Sainte-Odile en Alsace remonte à trente ans déjà. Avec quatre-vingt-sept morts et neuf rescapés, c’est l’une des pires catastrophes aériennes en France.
Une clairière en pleine forêt : c’est le site du crash du 20 janvier 1992. Sur la plaque commémorative, sont inscrits les noms des quatre-vingt-sept victimes. Parmi eux, celui d'une chercheuse de 37 ans, mère de deux enfants. Trente ans après le drame, son époux n’a jamais tourné la page. "Le deuil, je n’y crois pas", lâche Alvaro Rendon. "On apprend à vivre autrement, mais je n’oublierai jamais Rosanna, ces quatre-vingt-sept victimes et les combats que nous avons menés."
Une affaire hors-norme
Un combat pour lever le mystère d’une tragédie. Parti de Lyon (Rhône) cette nuit-là, l’Airbus A320 s’écrase près du Mont Sainte-Odile dans les Vosges. Blessées, frigorifiées, neuf personnes sont retrouvées en vie après plusieurs heures. L’enquête démontrera que six personnes auraient pu être sauvées si les secours étaient arrivés plus tôt. Autre élément dans cette affaire hors-norme : l’A320 star de l’aviation européenne à l’époque, ne comportait aucune alarme de proximité du sol. En 2009, un procès s’achève, sans que la responsabilité du constructeur ne soit retenue. Un échec retentissant pour les parties civiles. Dimanche, rescapés et familles de victimes se recueilleront sur le lieu du crash, un rituel pour ne pas oublier.
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