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Violences sur Hedi à Marseille : le policier mis en cause a reconnu avoir effectué un tir de LBD

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Violences sur Hedi à Marseille : le policier mis en cause a reconnu avoir effectué un tir de LBD
Article rédigé par France 3 - O. Longueval, C. Pain, A. Rakotoarivelo, A. Lepinay, L. Bourgouin-Gardner, L. Houel
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Jeudi 3 août, lors de l’audience qui devait décider de sa remise en liberté, le policier accusé de violences sur Hedi a reconnu avoir fait usage de son arme le soir des faits.

Le policier soupçonné de violence aggravée sur Hedi a été extrait de sa cellule pour assister à l’audience, jeudi 3 août. La cour d’appel d’Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône) doit examiner sa demande de remise en liberté. Durant l’audience, publique, le policier a finalement reconnu avoir effectué un tir de LBD après l’avoir totalement nié. "Je n’ai absolument pas visé la tête. Je ne nie pas la gravité des blessures, je le regrette (…). J’ai fait, ce soir-là, usage de mon arme parce que c’était nécessaire. Je ne suis pas un fou de la gâchette", a-t-il assuré. 

Des coups de pieds dans le bassin

 

Le jeune homme a eu le crâne mutilé. Durant l’audience, l’avocat général a décrit la violence et les étapes du tabassage d’Hedi, filmées par plusieurs caméras de surveillance. On y voit le jeune homme recevoir plusieurs coups de pied dans le bassin. "On a une suspicion avérée de violences illégitimes. Il a été atteint dans le dos puis victime de violences quand il était au sol", a assuré l’avocat général.  

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