Voiture de police incendiée à Paris : un procès sous tension, de lourdes peines prononcées
De lourdes peines de prison ont été prononcées ce mercredi 11 octobre à l'encontre des participants à l'attaque contre une voiture de police, survenue en marge des manifestations contre la loi Travail, en mai 2016.
C'est aux cris de "Tout le monde déteste la police" que les soutiens des neuf prévenus ont accueilli le jugement de ce mercredi 11 octobre. Un groupe de militants d'extrême gauche très vite évacué par une cinquantaine de gendarmes venus en renfort. Le tribunal a relaxé deux prévenus et condamné les sept autres à des peines allant de un an avec sursis à sept ans de prison ferme pour celui qui a mis le feu au véhicule de police. Cinq ans, dont la moitié avec sursis, pour celui qui a frappé le policier alors qu'il était au volant, le manifestant qui a jeté un plot dans le pare-brise avant et celui qui a frappé Kévin Philippy avec une tige en métal.
Une atteinte à la profession "très grave"
L'avocate du syndicat Police Alliance, Me Delphine Desvillettes, se dit "satisfaite de voir que c'est bien l'attaque à la profession qui a été reconnue par le tribunal et d'ailleurs indemnisée. Cette atteinte était très grave et pas contestable, bien que contestée", assure-t-elle. Une peine bien trop lourde selon certains de la défense, qui ont toujours contesté les témoignages sous X ; des témoins qui désignaient leurs clients comme étant les agresseurs. Les avocats disposent de dix jours pour faire appel du jugement.
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