Jean-Michel Blanquer : le ministre esquisse un mea-culpa à l’Assemblée autour de sa maladresse à Ibiza
Jean-Michel Blanquer, déjà contesté au sein du corps enseignant, doit affronter une tempête médiatique autour de ses vacances à Ibiza. Un séjour au soleil à la veille de la rentrée, alors qu’il présentait son nouveau protocole sanitaire. Pour tenter de reprendre la main, le ministre a fait amende honorable devant l’Assemblée nationale.
La première question est pour lui : ses vacances à Ibiza en pleine pandémie passent mal. Déjà fragilisé par sa gestion de la crise sanitaire dans les écoles, le ministre a esquissé un mea-culpa : "La symbolique, je la regrette, mais pour le reste, nous tenons la politique de l’école ouverte, c’est cela qui est l’essentiel, et ne nous perdons pas dans l’accessoire". Car c’est depuis cette île des Baléares, connue pour être un lieu de détente et de fête, que Jean-Michel Blanquer a donné un entretien au Parisien pour annoncer le 2 janvier, à la veille de la rentrée scolaire, le nouveau protocole sanitaire dans les écoles.
Un manque de considération
À gauche, on en fait un symbole qui ne passe pas, ils sont nombreux à réclamer sa démission. À droite, on pointe surtout une maladresse politique. De son côté, la majorité vole au secours du ministre. Selon des professeurs excédés, cette polémique révèle un manque de considération. Jeudi 20 janvier, Jean-Michel Blanquer devra affronter une nouvelle journée de mobilisation, après celle déjà largement suivie de la semaine dernière.
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