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Sports : les stadiers frappés par une pénurie de main-d'œuvre après deux ans de pandémie

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Sports : les stadiers frappés par une pénurie de main d'œuvre après deux ans de pandémie
Sports : les stadiers frappés par une pénurie de main d'œuvre après deux ans de pandémie Sports : les stadiers frappés par une pénurie de main d'œuvre après deux ans de pandémie (France 3)
Article rédigé par France 3 - V.Frédéric, S.Lerch, P.Laguane, H.Dugué
France Télévisions
France 3

Le championnat de Ligue 1 de football reprend dans la soirée du vendredi 5 août. À cette occasion, le 19/20 s'est intéressé aux agents de sécurité. On les appelle les stadiers, et leur mission est d'accueillir le public et d'éviter les débordements. Mais recruter des agents est de plus en plus compliqué.

Les supporters ont afflué par milliers au Stade de France (Seine-Saint-Denis) en juin dernier, pour un match de football opposant la Croatie à la France. 78 000 fans de football étaient attendus, et 2 000 stadiers étaient présents pour assurer leur sécurité. "On est là pour réguler les gens, les accueillir, les orienter, éviter qu'il y ait toute déviance au niveau du stade", explique Jessy Robitaille, stadier. Le métier est confronté à une pénurie de main-d'œuvre sans précédent.

Une crise de vocation après deux ans de pandémie

Pour Jessy Robitaille, le manque de personnel n'est pas une surprise : "Faut savoir qu'on travaille de jour, de nuit également, les week-ends, les jours fériés, pendant les vacances. Aujourd'hui, l'agent de sécurité est payé juste un peu plus que le Smic, donc c'est un métier, malheureusement, qui n'est pas pour moi payé à sa juste valeur." Une crise de vocation qui arrive après deux ans de pandémie, avec un arrêt des compétitions et des jauges dans les stades. En pleine crise du Covid-19, le travail a en effet presque disparu pour des stadiers souvent payés à la journée. Beaucoup ont dû quitter le métier, et ne sont jamais revenus. À l'approche des Jeux olympiques de Paris en 2024, l'enjeu est donc de taille. 

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