Tourisme : les campings participatifs ont le vent en poupe
Ne cherchez pas la piscine ou l’animation apéro, il n’y en a pas. Ce camping associatif, situé à La Grande-Motte (Hérault), est un peu rustique. Les clients peuvent fermer seuls le portail. Il n’y a aucun salarié sur le site, c’est de l’auto-gestion. Henri Gavet, un ancien proviseur de lycée, passe une journée de vacances un peu spéciale. "Mon travail aujourd’hui, c’est l’accueil et renseigner les gens", indique-t-il. Le chef de camps de la semaine est également volontaire et bénévole.
20 à 30% moins cher
Gérard répare un siphon dans les sanitaires, un simple service, non-obligatoire. En revanche, pour le nettoyage, chacun prend un peu sa part. "Sur un séjour d’une vingtaine de jours, on le fait une fois", explique une femme. D’un âge à l’autre, les vacanciers séjournent ici pour partager les mêmes valeurs de solidarité et de simplicité. À l’origine, le GCU était réservé aux enseignants. Il est aujourd’hui ouvert à tous. 20 à 30% moins cher que les grands complexes, les campings participatifs sont encore peu connus. Vous y trouverez toujours une place en été.
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