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Travail : les règles se durcissent pour les abandons de poste

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Travail : les règles se durcissent pour les abandons de poste
Article rédigé par France 3 - J. Debraux, A. Lay, N. Perez, S.Neumayer, D. Basier, P. Aubert, T. Breton, Y. Saidani, France 3 Nouvelle-Aquitaine, @RevelateursFTV
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Selon le ministère du Travail, 123 000 employés du privé ont quitté leurs fonctions au premier semestre 2022. À partir de fin mars 2023, les personnes en situation d’abandon de poste n’auront plus droit au chômage.

Avant d’être chef de rang dans une pizzeria, Daryl Rilcy travaillait dans un autre restaurant. Des horaires à rallonge et des conditions de travail difficiles l’ont poussé à abandonner son poste du jour au lendemain. Selon le ministère du Travail, 123 000 employés du privé ont quitté leurs fonctions au premier semestre 2022, en particulier dans le commerce, les transports et la logistique.

Plus de droits au chômage

À partir de mars 2023, les règles changent : l’abandon de poste n’ouvrirait plus de droits au chômage et pourrait constituer une démission sans indemnités. Selon une avocate en droit du travail, cela pousserait les salariés concernés vers d’autres solutions : "Dans une situation où il y a du harcèlement moral, on aura plutôt recours à une inaptitude par le médecin du travail", explique-t-elle. Plus d’un tiers des personnes qui ont abandonné leur poste au premier semestre de 2022 a retrouvé un emploi dans les trois mois suivants.

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