Grève contre la réforme des retraites : le début d’une “guerre d’usure” entre le gouvernement et la rue
Les manifestants refusent de battre en retraite face à la réforme et le font savoir. Dans les cortèges, les chants et les pancartes sont parfois très travaillés. Beaucoup sont venus en famille comme Dominique Picard, un cadre commercial de 56 ans, qui participaient à sa deuxième manifestation, samedi 11 mars. "Je pense que le passage en force est écrit. Le 49-3 sera appliqué", se résigne-t-il. Un point de vue partagé par d’autres manifestants.
Les syndicats veulent continuer à faire pression
Alors pour certains il est temps de durcir le ton. "Je suis en colère, ils n’écoutent rien, il faut bloquer tout le pays", s’agace un retraité de 71 ans. La mobilisation a connu une nette baisse samedi 11 mars, dans la capitale comme en région. Au lendemain du refus d’Emmanuel Macron de rencontrer les syndicats à l’Élysée, ces derniers entendent continuer à faire pression sur le gouvernement jusqu’au retrait de la réforme. La septième journée de mobilisation a aussi été marquée par des heurts à Paris. Les forces de l’ordre ont procédé à une trentaine d’interpellations.
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