Mayotte : la détresse et le deuil sur un archipel dévasté
Deux jours après le passage du cyclone Chido, le bidonville de Kawéni (Mayotte) compte toujours ses morts, lundi 16 décembre. Combien de personnes sont-elles piégées sous les ruines ? Samedi, un homme a vu son cousin mourir devant lui. "Il avait le ventre ouvert, un morceau de tôle l'avait transpercé", raconte-t-il. Lundi, les secours sont toujours difficiles à joindre. Alors qu'un homme, blessé, vient de tomber d'un toit, l'aide tarde à arriver. Ses proches le transporteront finalement eux-mêmes à l'hôpital.
Les blessés affluent à l'hôpital principal
À l'hôpital principal, les blessés affluent. À Mamoudzou (Mayotte), d'autres habitants n'ont aucune séquelle physique, mais la violence du cyclone les a durablement bouleversés. "C'était très, très dur. (…) Je suis traumatisée à vie", confie une femme, qui vit dans sa maison depuis 27 ans. Pour l'heure, l'ampleur réelle des désastres de Chido n'est pas encore mesurable.
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