: Vidéo "Azerbaïdjan, terre de tolérance" ?
Mehriban Alieva, la première dame d'Azerbaïdjan, était à Paris le 3 septembre dernier. Pour "Cash Investigation", Élise Lucet a tenté de l'interroger au sujet des prisonniers politiques dans son pays...
Mairie du 1er arrondissement, Paris. C’est le vernissage d’une exposition du photojournaliste d’origine iranienne Reza. Elle s’intitule sobrement "Azerbaïdjan, terre de tolérance", autant dire qu’elle n’est pas très critique à l’égard du régime…
La première dame azérie, Mehriban Alieva, est présente. Elle est mécène de l’événement en tant que présidente de la Fondation Heydar Aliyev – du nom de son beau-père, le précédent président du pays et père de l’actuel. C’est l’occasion pour Élise Lucet et Cash Investigation de lui parler de Leyla Yunus et Khadija Ismaïlova, deux des nombreux opposants détenus dans les prisons de cette "terre de tolérance"…
Des prisonniers politiques ? Pour la première dame, c'est faux
Pour la femme du président, c’est tout simplement faux, il n’y a pas de prisonniers politiques en Azerbaïdjan. D’ailleurs, poser une question à madame Alieva n’est pas de tout repos, ses gardes du corps veillent au grain.
Élise Lucet se tourne alors vers le député Jean-François Mancel, président de l’Association des amis de l’Azerbaïdjan, pour qui la détention d’une opposante est "une affaire totalement mineure", et vers Reza, qui explique quant à lui qu’il peut conserver sa "déontologie journalistique" de photoreporter tout en exposant aux frais du régime…
Trois entretiens, trois manières d’esquiver les questions qui dérangent…
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.