Anaïs, le retour d'un "sacré numéro" de la chanson

Cette longue absence, elle l'explique par son souhait d'indépendance vis-à-vis du monde de l'industrie de la musique : "Je ne suis pas quelqu'un qui adore le show-business (...) On a ensuite essayé de me faire entrer un peu dans le moule et ce n'était pas trop pour moi." Anaïs est surtout une auteure, compositrice et interprète en quête de sens. "Il y a beaucoup de vécu dans mes textes mais aussi beaucoup d'empathie. Je sais que ce qui me touche peut aussi toucher les autres. J'aime trouver des thèmes peu abordés."

Des chansons inclusives

"J'aime toujours le côté inclusif dans les chansons. Je n'aime pas que ce soit juste le point de vue d'une femme ou le point de vue d'un homme. Dans cet album, ce qui m'intéressait était de pousser ailleurs". Sa carrière d'artiste, elle la doit aussi à son père et à sa mère : "Mon père était juge mais il était un grand cinéphile. J'ai découvert les comédies musicales de Minelli, les westerns... grâce à lui. Ma mère avait été comédienne." Au cours de son enfance, elle se réfugie dans son univers et développe un sens artistique important. "Je me suis beaucoup réfugiée dans mon monde à cultiver tout ça. C'est vraiment la comédie musicale qui a fait que j'ai créé mon monde, mes personnages."

Avec la sortie de son nouvel album, "Un Sacré Numéro", elle espère toucher au cœur des passionnés de poésie et de musique : "Je me dis que j'ai dépassé 40 ans, je veux continuer à écrire des textes qui sont intéressants et qui touchent." 

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