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Budget 2022 : "On est passé de l'activité partielle au projet de loi de finances partiel", estime le député LR Eric Woerth

Le budget de l'État pour 2022 présenté le 22 septembre en Conseil des ministres est "sincère" mais "partiel", juge Eric Woerth, président de la Commission des finances de l'Assemblée nationale.

Article rédigé par franceinfo
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Le chef de la commission des finances Eric Woerth prononce un discours lors du débat sur le projet de loi de finances de l'État pour 2021 à l'Assemblée nationale à Paris, le 12 octobre 2020. (BERTRAND GUAY / AFP)

"On est passé de l'activité partielle au projet de loi de finances partiel", a réagi mercredi 22 septembre sur franceinfo Eric Woerth, député LR de l’Oise, président de la Commission des finances de l’Assemblée nationale, alors que le gouvernement a présenté son projet de budget 2022.

Ce budget est "sincère", tient à souligner Eric Woerth, contrairement au dernier budget de François Hollande qui "minorait les dépenses et majorait les recettes". Ce qu'il reproche au budget présenté par Bruno Le Maire, "en dehors d'une augmentation forte de la dépense courante, c'est qu'il est partiel". Le gouvernement "a annoncé d'autres dépenses non présentées dans le cadre de ce projet de loi de finances et qui viendront par amendement", précise l'ancien ministre du Budget. "C'est en cela qu'il est difficile à lire."

"On ne peut avoir en contrepartie d'une augmentation de la dépense ordinaire, la baisse des dépenses exceptionnelles. Cela veut dire qu'on rehausse le niveau structurel de nos dépenses alors qu'il n'a aucune raison d'augmenter."

Eric Woerth, président de la Commission des finances de l’Assemblée nationale

à franceinfo

Pour Eric Woerth, "il ne faut pas substituer à la dépense exceptionnelle due à la crise, et qu'on a soutenue, de la dépense ordinaire". Le député affirme ne pas avoir "de problème pour les dépenses d'investissement", mais assure avoir "un gros problème sur les dépenses courantes, c'est-à-dire l'augmentation des dépenses". "On ne peut pas empiler les dépenses sans arrêt", ajoute Eric Woerth.

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