Cet article date de plus d'un an.

Démission de Noël le Graët : l'ancien ministre des Sports Patrick Kanner salue "une décision sage"

Lors du comité exécutif de mardi matin, Noël Le Graët a démissionné de son poste de président de la Fédération française de football (FFF).
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
Patrick Kanner, sénateur socialiste du Nord et ancien ministre des Sports. (THOMAS SAMSON / AFP)

Patrick Kanner, sénateur socialiste du Nord, ancien ministre des Sports, a salué mardi 28 février sur franceinfo "une décision sage" de Noël le Graët qui a démissionné de son poste de président de la Fédération française de football (FFF). L'ancien ministre espère que cela apportera "un apaisement au sein de la Fédération". Noël le Graët rebondira au sein de la Fifa en prenant la tête du bureau parisien de l'instance internationale de football.

"C'était une décision qui était inéluctable. Les nuages s'accumulaient sur la tête de Noël Le Graët avec les différentes révélations qui ont pu être présentées, y compris publiquement, à l'ensemble des médias. C'est une décision sage avec, je l'espère, un apaisement au sein de la Fédération."

Patrick Kanner, sénateur socialiste du Nord, ancien ministre des Sports

à franceinfo

La FFF était "mon principal partenaire quand j'étais ministre des Sports, notamment pour l'organisation de l'Euro 2016. Je garde un bon souvenir de cette collaboration", dit-il.  Mais "depuis cette époque, il y a eu beaucoup de dérives que je regrette", souligne-t-il.

La Fédération "n'est pas un organisme totalement indépendant"

Patrick Kanner a salué le rôle de la ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra qui a "pris le sens des événements avec des inspections générales qui ont été déclenchées".  Une Fédération "dispose d'une délégation de service public, donc elle a des comptes à rendre au ministère en tant que tel. Ce n'est pas un organisme totalement indépendant. Il y a des financements de l'État. Il y a des obligations qui sont celles de la Fédération française de football, comme les autres fédérations françaises", a-t-il rappelé.

Le football en France c'est "des milliers et des dizaines de milliers de clubs amateurs qui ont besoin d'une Fédération forte, assainie et, en tous cas, préservée dans son fonctionnement", a-t-il estimé.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.