Discours de Gabriel Attal : le député LR Aurélien Pradié dénonce une "séquence de divertissement politique" au "résultat évidemment décevant"

Invité sur franceinfo mardi, le député du Lot, Aurélien Pradié, réagit au dicours de politique générale prononcé par Gabriel Attal, devant l'Assemblée nationale.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié
Temps de lecture : 7 min
Aurélien Pradié député LR du Lot, octobre 2019. (FRANCEINFO / RADIOFRANCE)

"Le résultat est évidemment décevant", tacle, mardi 30janvier, sur franceinfo Aurélien Pradié, député LR du Lot, après le discours de politique générale du Premier ministre Gabriel Attal, qu'il a suivi aux côtés des agriculteurs mobilisés dans son département. L'élu dénonce une "séquence de divertissement politique" qui le "désespère et [le] fatigue".

"On avait le sentiment d'un sous-préfet qui nous donnait quelques directives, un chef de bureau, pas un chef de gouvernement", raille le député Les Républicains. Aurélien Pradié cite en exemple l'annonce faite par Gabriel Attal que les aides de la PAC seraient versées en mars sur le compte bancaire des exploitants : "Vous vous rendez compte que le Premier ministre de la France a annoncé des mesures absolument dérisoires?", grince l'élu. Ces aides "devaient l'être au 1er février", rappelle Aurélien Pradié, qui estime que "ça, c'est une annonce qu'un chef de bureau d'administration devrait faire".

Une "tactique de communication"

Le député LR du Lot dénonce "cette espèce de méthode, de tactique de communication, qui consiste à nous saturer l'esprit, à nous envoyer tant de sable dans les yeux qu'on en oublie le cap : qu'est-ce que Gabriel Attal et le président de la République veulent faire de ce pays?", interroge Aurélien Pradié.

L'élu Les Républicains estime que "nous sommes à un moment où nous avons besoin de responsables politiques qui fixent un nouveau cap, pas qu'ils soient des épiciers qui vont ici ou là tenter de contenter par une petite annonce, une petite partie de la population : on est très loin d'une époque où les Premiers ministres fixaient un cap pour la France", tacle le député.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.