Enseignement supérieur : le ministre veut faire en sorte qu'il "n'y ait pas un euro d'argent public donné à des formations qui ne seraient pas de qualité"
Ma priorité ce sera avant tout "de me préoccuper de l'offre de formations. Je tiens à faire en sorte que lorsqu'on s'engage dans l'enseignement supérieur en France, il y ait une qualité de la formation. C'est le sujet sur lequel je souhaite m'engager", affirme jeudi 21 novembre sur franceinfo Patrick Hetzel, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche.
Il veut mieux réguler les formations privées notamment. "Il faut que nous allions très vite sur cette question parce qu'il y a des familles et par conséquent des jeunes qui sont trompés, s'inscrivent dans des formations qui coûtent très cher", ajoute-t-il. "Un certain nombre d'entre elles ne sont pas de bonnes formations", assure Patrick Hetzel.
Il veut lutter contre ces formations qui ne sont pas à la hauteur en mettant en place "un label de garantie qualitative et ensuite des mesures pour vérifier cette qualité en regardant qu'elle est l'équipe pédagogique présente", détaille le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche.
Tout cela sera ne sera mis en place qu'à la rentrée 2026, avec l'instauration d'un label. Le gouvernement ne peut aller plus vite car il "faut sécuriser les choses d'un point de vue juridique, c'est d'ailleurs pour cela que la ministre [Sylvie Retailleau] qui m'a précédé a engagé le travail autour du label" avec l'idée de "faire en sorte qu'il n'y ait pas un euro d'argent public qui serait donné à des formations qui ne seraient pas de qualité".
Certaines de ces écoles, dans le viseur du gouvernement, sont sur Parcoursup et "mon objectif et ça on peut l'atteindre d'ici un an, c'est de faire en sorte que le prochain Parcoursup en 2025 on puisse garantir cela", et que ces écoles disparaissent de cette plateforme consacrée aux formations post-bac.
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