Législatives 2024 : François Rebsmanen lance un appel à "tous les socialistes ou anciens socialistes" pour constituer "un bloc central"

Le maire de Dijon et ancien ministre socialiste dénonce "l'alliance avec l'extrême gauche qui est en train de se préparer, anti-européenne, ambiguë sur l'Ukraine, anti-nucléaire".
Article rédigé par franceinfo
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Le maire de Dijon, François Rebsamen, était l'invité de franceinfo mardi 8 mars 2022. (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)

"Je lance un appel à tous les socialistes ou anciens socialistes" à rejoindre "un grand bloc central afin d'éviter le péril d'être gouverné par l'extrême droite", déclare François Rebsamen, maire de Dijon sur franceinfo mercredi 12 juin.

L'ancien ministre du Travail socialiste avait appelé à voter Emmanuel Macron en 2022 et compte "aider à la constitution" de ce bloc central avant les législatives anticipées. "Les sociaux-démocrates, les radicaux, les écologistes, les démocrates-chrétiens, qui ne partagent pas l'extrémisme, le chaos, la violence pour notre pays, doivent travailler ensemble", affirme-t-il.

François Rebsamen espère que ce bloc permettra de prendre des "mesures de justice sociale", citant des sanctions pour les entreprises qui embaucheraient les seniors en contrat court.

François Rebsamen dénonce "l'alliance avec l'extrême gauche"

Il évoque "ces républicains progressistes qui s'étaient reconnus dans la candidature de Raphaël Glucksmann", mais qui "sont aujourd'hui orphelins", avec la création du Front populaire, qui permet notamment aux partis de gauche de présenter un candidat unique par circonscription. Le candidat aux européennes Raphaël Glucksmann participe aux négociations de cette alliance, avec son parti Place publique. Le maire de Dijon dénonce "l'alliance avec l'extrême gauche qui est en train de se préparer, anti-européenne, ambiguë sur l'Ukraine, anti-nucléaire".

"On ne peut pas sacrifier des valeurs, pour sauver quelques sièges."

François Rebsamen, ancien ministre socialiste du Travail

à franceinfo

"Si je devais choisir entre un candidat de l'extrême droite et un candidat LFI, je choisirais la gauche", affirme-t-il tout de même, tout en précisant qu'il regarderait tout de même de quel candidat il s'agit, car "il y a une forme d'antisémitisme dans LFI", d'après lui. Enfin, il prévient que "ce n'est pas au président de la République de mener la campagne des élections législatives, c'est le Premier ministre qui va la mener".

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