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Législatives : "On demande au PS de rompre avec le quinquennat de François Hollande", déclare Ugo Bernalicis, député LFI

Une première rencontre entre le Parti socialiste et La France insoumise, à propos des élections législatives, est prévue mercredi, trois jours après le résultat du second tour de l'élection présidentielle.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Ugo Bernalicis, député La France insoumise du Nord, à l'Assemblée nationale le 9 juin 2020. (THOMAS PADILLA / MAXPPP)

"Tout le monde aurait à y perdre de ne pas se mettre d'accord sur nos bases programmatiques", affirme Ugo Bernalicis, député La France insoumise du Nord, lundi 25 avril sur franceinfo. Au lendemain du second tour de l'élection présidentielle, il estime que "le bloc populaire" est "en capacité de contester Emmanuel Macron" aux législatives des 12 et 19 juin et "de faire en sorte que Jean-Luc Mélenchon soit Premier ministre". "L'ensemble des électeurs qui se ressentent plutôt à gauche représente quasiment 12 millions de voix", selon le député LFI.

Ugo Bernalicis confirme à franceinfo qu'une première rencontre aura lieu mercredi entre des représentants de La France insoumise et du Parti socialiste. "Ce qu'on demande au PS, c'est de rompre avec le quinquennat de François Hollande.", affirme le député du Nord. Il précise quelques unes des "dix propositions les plus importantes du programme L'Avenir en commun" qui préfigurent les bases nécessaires à cet accord : "Une VIe République, un Smic à 1 400 euros, la retraite à 60 ans et la suppression des ordonnances travail de la loi El-Khomri."

"En quinze ans, nous avons gagné une hégémonie culturelle à gauche et dans le pays. Quand nous parlions de planification écologique dès 2012, tout le monde nous riait au nez. Maintenant, même Emmanuel Macron veut nommer un Premier ministre de la planification."

Ugo Bernalicis, député La France insoumise

à franceinfo

Selon Ugo Bernalicis, "le style LFI qui consiste à ne rien lâcher sur le fond finit par payer". Le député considère les législatives comme une opportunité pour ne pas avoir à "subir une politique régressive pendant les cinq prochaines années". Pour lui, "tous les abstentionnistes qui se sont dit que ça ne valait pas le coup et tous ceux qui ont voté pour des candidats qui ont fait des scores plus faibles peuvent se rassembler pour inverser la tendance."

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