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Mali : "Il faut que le processus de transition politique puisse reprendre son cours", estime Nathalie Loiseau

Les militaires, mécontents du nouveau gouvernement annoncé par les autorités de transition, ont arrêté lundi le président Bah Ndaw et le Premier ministre Moctar Ouane.

Article rédigé par franceinfo
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Nathalie Loiseau, eurodéputée LREM et ex-ministre des Affaires européennes, samedi 3 avril 2021 sur franceinfo. (FRANCEINFO / RADIOFRANCE)

"Ce qu'il faut, c'est que le processus de transition politique puisse reprendre son cours", a affirmé mardi 25 mai sur franceinfo l'eurodéputée Renew Nathalie Loiseau après le coup de force de l'armée au Mali qui a destitué le président de transition et son Premier ministre.

Nathalie Loiseau assène que les militaires doivent retourner "dans leurs casernes" ou aller "sur le champ de bataille lutter contre le terrorisme. C'est là la place des militaires au service de l'Etat, et pas à la place de l'Etat, au Mali, au Tchad et partout ailleurs."

Des "sanctions nécessaires"

Selon la députée européenne, "il faut immédiatement libérer le président et le Premier ministre de transition". Elle appelle à "des sanctions nécessaires, geler les avoirs, interdire aux responsables de ce coup d'Etat de se rendre, par exemple, en Europe". Il convient également de "regarder aussi les biens mal acquis qui peuvent exister sur nos territoires". Car selon elle, "l'une des plaies de ces pays, c'est la corruption."

Alors qu'Emmanuel Macron a dénoncé un "coup d'Etat inacceptable", Nathalie Loiseau rappelle que "la communauté internationale est unanime à condamner ce qui se passe au Mali : l'Union européenne, l'Angleterre, l'Union africaine ou des pays d'Afrique de l'Ouest. Tout le monde est consterné". L'eurodéputée souligne qu'au moment "où le Mali est frappé par le terrorisme jihadiste, que des militaires maliens ne trouvent rien de mieux que d'essayer de s'accaparer le maximum de pouvoir possible, c'est évidemment le contraire de ce qu'il faut faire". Nathalie Loiseau rappelle que la France a "des hommes engagés au Sahel et que des militaires français ont donné leur vie pour protéger les populations maliennes."

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