Massacre du 17 octobre 1961 : "Il n'est pas question de passer sa vie à se flageller", estime la RN Laure Lavalette

"Il n'est pas question de passer sa vie à se flageller", a estimé, jeudi 28 mars, sur franceinfo la députée RN Laure Lavalette, qui a voté contre la proposition de résolution qui "condamne la répression sanglante et meurtrière des Algériens" du 17 octobre 1961, que l'Assemblée nationale a adoptée.

La répression avait fait plusieurs dizaines de victimes, entre 30 et 200 selon les historiens. Le texte, qui a une portée avant tout symbolique, "souhaite" en outre "l'inscription d'une journée de commémoration (de ce) massacre" à "l'agenda des journées nationales et cérémonies officielles".

"J'ai voté contre car ça ne nous paraît pas être une façon de réconcilier ces deux mémoires", a expliqué la députée du Rassemblement national. "Il faut arrêter de réécrire l'histoire. Nous sommes héritiers d'une histoire, d'un roman national, les faits sont établis. Dans un esprit de réconciliation, ça nous paraissait être une très mauvaise idée".

Laure Lavalette a également dénoncé le vote en faveur de cette condamnation des députés insoumis : "Je pense qu'ils ont été fidèles à ce qu'ils sont : jeter de l'huile sur le feu, souffler sur les braises, rouvrir une période de l'histoire très compliquée", selon elle. "Ils sont encore une fois du côté des terroristes, ils sont du côté du Hamas et là ils sont du côté du FLN. Rien de nouveau sous le soleil".