Municipales à Paris : la candidature de Cédric Villani "n'est pas une trahison"
Sylvain Maillard, porte-parole de Benjamin Griveaux, était l'invité du 18h50 de franceinfo vendredi.
La candidature de Cédric Villani à la mairie de Paris "n'est pas une trahison", a estimé vendredi 6 septembre Sylvain Maillard, le porte-parole de Benjamin Griveaux, candidat LREM à la mairie de Paris. "Mais nous avons un processus pour décider du candidat, une commission nationale d'investiture, qui a décidé que le meilleur projet était celui de Benjamin Griveaux donc le meilleur candidat de La République en marche".
franceinfo : Cédric Villani s'est-il auto-exclu comme le dit Marlène Schiappa ?
Sylvain Maillard : Il s'est mis en marge, et nous lui avons fait la proposition de venir copiloter notre programme. La main est toujours tendue pour qu'il vienne rejoindre l'équipe. Nous portons le même projet, le même objectif. Cédric Villani est un marcheur, comme nous, comme Benjamin Griveaux et il doit faire partie de ce projet parce que c'est dur de gagner Paris et pour gagner, il faut y aller tous ensemble. Diriger Paris ça demande des compétences et un travail d'absorption. Une campagne est toujours compliquée mais Benjamin Griveaux lui fait des propositions. Faire par exemple que nos petits Parisiens soient bilingues, c'est quelque chose que nous pouvons faire, nous allons mobiliser les moyens de la mairie et nous souhaitons changer 8 000 ventilateurs pour avoir un air pur dans les écoles de Paris.
Est-ce que la machine à perdre est en marche dans la capitale ?
Je crois que Paris va porter un maire La République en marche, c'est fondamentalement ce dont a besoin Paris, de progressisme, d'évoluer. Ça fait 19 ans que les équipes d'Anne Hidalgo sont au pouvoir, on voit bien que la ville est essoufflée, qu'elle est sale et qu'elle manque de sécurité. On voit bien qu'il y a un besoin de renouvellement et que les Parisiens votent pour La République en marche, je tends la main à l'ensemble des marcheurs pour nous rejoindre.
La République en marche se réunit à Bordeaux samedi, le sujet Cédric Villani sera sur toutes les lèvres, y a-t-il un risque de contagion des dissidences ?
Je ne crois pas que le cas de Cédric Villani intéresse les marcheurs de France. Pour partir en dissidence, il faut quand même être sacrément armé parce que c'est compliqué. S'il y a des rivalités, et ça existe, je crois que dans l'ensemble des villes concernées ça se réglera car c'est derrière un projet que nous pourrons nous retrouver. Bordeaux permettra de dire ce qu'est le progressisme municipal et comment constituer les listes, ça va être un week-end intéressant. Il n'y a pas de jurisprudence pour le cas Villani, en tout cas je ne l'espère pas.
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