"Nous avons une capacité à nous adresser à des Français qui viennent d’horizons très différents", assure Nicolas Bay du Rassemblement national
Le candidat RN aux élections européennes était l'invité du 19h20 politique de franceinfo jeudi.
"Incontestablement, nous avons une capacité à nous adresser à des Français qui viennent d’horizons politiques et sociologiques très différents", a déclaré jeudi 16 mai sur franceinfo Nicolas Bay, candidat RN aux élections européennes. Dans un sondage Odoxa-Dentsu Consulting pour franceinfo et Le Figaro, le Rassemblement national recueille 36% de bonnes opinions, son plus haut niveau de popularité de la décennie.
Selon ce même sondage, 40% des électeurs de La France insoumise considèrent que le Rassemblement national défend bien les classes populaires. "Il y a à droite de l’échiquier, et sans doute chez les électeurs de Jean-Luc Mélenchon à l’élection présidentielle, des Français qui veulent défendre la souveraineté nationale et dans le cadre des élections européennes, nous leur disons : il y a un vote utile pour défendre l’Europe des nations et pour battre Macron, c’est le vote Rassemblement national", a déclaré le député européen sortant.
Selon l’étude, 60% des Français considèrent que le RN est un parti comme un autre. Nicolas Bay y voit une "bonne nouvelle" "Le Rassemblement national apparait aux yeux des Français pour ce qu’il est vraiment, loin des caricatures qui ont longtemps été colportées et entretenues contre nous", a-t-il expliqué.
Sur franceinfo, le candidat aux élections européennes a également défendu la stratégie d’alliance du Rassemblement national avec d’autres partis populistes européens. "Matteo Salvini a été très critiqué dans les médias français sans la possibilité de se défendre puisqu’il est homme politique en Italie. Par conséquent, beaucoup ont subi un flot ininterrompu de propagande anti-Salvini depuis des mois et des mois parce qu’il avait le courage de s’attaquer à l’immigration, de prendre des mesures qui se révèlent efficaces", a-t-il estimé.
"Nous avons une capacité à avoir des alliés qui sont partout en croissance en Europe alors que la plupart de nos adversaires, à commencer par Emmanuel Macron, ont finalement assez peu d’alliés et souvent des forces supplétives dans leur pays en Europe", a poursuivi Nicolas Bay.
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