Paris 2024 : "Ce n'était pas la place de Jul" que de porter la flamme olympique, selon le président de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur

Renaud Muselier, président de la région Sud Provence-Alpes-Côte d'Azur, était l'invité du "18h20 franceinfo" jeudi 9 mai.
Article rédigé par franceinfo, Bérengère Bonte
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Renaud Muselier, président de la région Sud Provence-Alpes-Côte d'Azur. (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)

"C'est un exceptionnel chanteur mais ce n'est pas sa place", a estimé jeudi 9 mai sur franceinfo le président de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, Renaud Muselier, alors que le premier chaudron des Jeux olympiques 2024 de Paris a été allumé mercredi à Marseille par Jul, star du rap français, devant une foule rassemblée sur le Vieux-Port de la deuxième ville de France. 

"Je pense que ça a un peu gâché la fête, cette histoire", selon Renaud Muselier, faisant référence à certaines critiques sur la présence d'un chanteur et non d'un sportif pour allumer le chaudron. "Il rend hommage à 'la zone', il ne rend pas hommage aux Jeux olympiques, il ne rend pas hommage à la France"

Le président de la région Paca est aussi revenu sur l'absence de la star d'origine marseillaise Zinédine Zidane lors de ces festivités : "C'est une histoire de multiples ratés avec Zinédine Zidane, a-t-il déclaré. Il n'a pas joué chez nous, il n'a pas entraîné chez nous, il vient de chez nous, on l'aime, mais il n’est pas là." 

"Il ne faut pas se tromper de match" lors des européennes

"Si le débat c'est de dire qu'il faut punir monsieur Macron parce qu'on ne l'aime pas, on ne répond pas à la question des européennes", a estimé le président Renaissance de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, Renaud Muselier à propos du fossé dans les sondages entre la candidate de la majorité Valérie Hayer et le candidat du RN Jordan Bardella pour les élections européennes. 

"Il ne faut pas se tromper de match, selon Renaud Muselier. L'Europe en paix, démocratique, est attaquée de toutes parts pas des autocrates, voire des kleptocrates. Si le débat se fait sur la situation franco-française, on ne remontera pas la pente." 

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