Réforme des retraites : la mobilisation "s'essouffle" parce que les "Français ont compris que cette loi allait s'appliquer", estime un député Renaissance
"Je voudrais saluer la responsabilité des organisations syndicales et des organisateurs de ces manifestations puisqu'il semble qu'il n'y ait pas d'incidents ou de manière marginale. Et c'est important de le dire", a salué mardi 6 juin sur franceinfo Jean-René Cazeneuve, député Renaissance du Gers, rapporteur général du budget, après la 14e journée de mobilisation contre la réforme des retraites.
Ces défilés ont rassemblé 31 000 personnes à Paris, soit la plus faible mobilisation dans la capitale depuis le début de ce mouvement social, selon un comptage de la préfecture de police. La CGT a dénombré pour sa part 300 000 manifestants dans la capitale.
"Je dois dire que ça s'essouffle. Je crois que les Français, maintenant que la loi est promulguée, ont compris qu'elle allait s'appliquer. Cela signifie là, je crois, la fin d'un cycle."
Jean-René Cazeneuveà franceinfo
Pour Jean-René Cazeneuve, les Français "sont aujourd'hui très préoccupés par les sujets d'inflation, de pouvoir d'achat, de logement et de travail sur lesquels nous travaillons" et "c'est vrai qu'ils parlent beaucoup moins des retraites". "Ils ont compris que nous étions une exception en Europe et donc qu'il fallait là aussi probablement travailler un peu plus pour retrouver l'équilibre de notre système de retraites et des marges de manœuvre pour financer en particulier la transition écologique."
Sur le report de l'âge de 62 à 64 ans, il n'y aura pas de retour en arrière, "non", répond Jean-René Canezeuve. "C'est la fin des haricots. Si vous me permettez, l'expression", conclut le député Renaissance du Gers.
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