Vente à perte des carburants : "C'est un pétard mouillé, un coup de com' qui finit lamentablement", estime Nicolas Dupont-Aignan
La vente à perte de carburants annoncée par le gouvernement est "un pétard mouillé, un coup de com' qui finit lamentablement", a réagi ce mercredi sur franceinfo Nicolas Dupont-Aignan, député de l'Essonne, président de Debout La France, alors que la grande distribution a indiqué qu'elle n'allait pas vendre le carburant à perte. De son côté, Olivier Véran répond que "chacun doit et peut faire un effort."
Il y a un moment où on ne peut pas à ce point spolier un peuple
Nicolas Dupont-Aignanà franceinfo
"Tout le monde comprend qu'on ne peut pas vendre à perte", a insisté Nicolas Dupont-Aignan. "On attend du gouvernement des gestes concrets. Il faut récupérer la marge de raffinage, dont s'est emparée l'industrie pétrolière, qui a été multipliée par 5 entre avril et août. Cela veut dire 15 centimes par litre. Il faut supprimer une spécificité française, la TVA sur la taxe, ce qui représenterait 15 centimes. Il y a un moment où on ne peut pas à ce point spolier un peuple." Nicolas Dupont-Aignan "supplie le gouvernement d'arrêter ce mépris, cette inconscience."
Visite de Charles III : "Qu'on n'oublie pas les Français qui crèvent de faim"
"Très bien, on accueille Charles III, mais on n'oublie pas les Français qui crèvent de faim", a également déclaré sur franceinfo Nicolas Dupont-Aignan, député de l'Essonne, président de Debout La France, alors que le roi Charles III est en visite officielle en France et qu'un dîner en son honneur aura lieu ce mercredi au château de Versailles.
"Qu'on traite bien Charles III c'est très bien mais je ne crois pas que le gouvernement réalise qu'un tiers des Français se privent de nourriture aujourd'hui. Je comprends qu'on fasse un très bon repas pour Charles III mais qu'on s'occupe des Français." Ce dîner au château de Versailles crée "de l'inégalité. Je crois au prestige de la France, mais il n'y a pas de prestige avec autant d'injustice", a-t-il insisté en dénonçant une "petite oligarchie".
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