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Fin des rappels à la loi : nous ne cherchons pas "à opposer la police et la justice, ce sont les deux faces d'une même pièce", se justifie Yaël Braun-Pivet députée LREM

Yaël Braun-Pivet, présidente de la commission des Lois de l'Assemblée nationale, députée LREM des Yvelines, répond sur franceinfo vendredi aux critiques des magistrats sur le vote de la fin des rappels à la loi à l'Assemblée nationale.

Article rédigé par franceinfo
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La députée LREM Yael Braun-Pivet, assiste à un rassemblement à la mémoire de Stéphanie Monferme, mère de famille et employée de la police locale, à Rambouillet, en banlieue sud-ouest de Paris, le 30 avril 2021. (LUDOVIC MARIN / POOL)

"Il ne faudrait surtout pas opposer la police et la justice, ce sont les deux faces d'une même pièce", s'est justifiée vendredi 21 mai sur franceinfo Yaël Braun-Pivet, présidente de la commission des Lois de l'Assemblée nationale, députée LREM des Yvelines, répondant aux critiques des magistrats sur le vote de la fin des rappels à la loi à l'Assemblée nationale. Selon elle, "la sécurité publique passe aussi bien par la police que par la justice. Ce sont deux institutions qui doivent collaborer et qui sont parfaitement complémentaires". Ce sont des institutions qui "doivent travailler main dans la main au quotidien pour protéger nos concitoyens", a-t-elle argumenté.

"Il faut renforcer le dialogue des institutions. Il faut renforcer le travail des acteurs", parce que "tout le monde doit travailler dans la même direction", explique-t-il.

"Il s'agit vraiment de la protection de nos concitoyens et du pacte social et républicain : c'est fondamental."

Yaël Braun-Pivet

à franceinfo

Pour le Syndicat de la magistrature, ce vote sur la fin des rappels à la loi "est un coup de communication du gouvernement", une manière de donner des gages à la police. Une critique que rejette Yaël Braun-Pivet, car "le sujet de la sanction pénale est un sujet que nous traitons depuis plusieurs mois, voire plusieurs années, et qui est au centre de nos préoccupations".

Il faut comprendre et écouter car "certains se plaignent que la sanction ne soit pas forcément tout le temps appliquée, pas forcément certaine ou pas forcément suffisamment sévère". Pour la présidente de la commission des Lois de l'Assemblée nationale ce vote n'a pas eu lieu pour souligner le laxisme de la justice, il s'agissait vraiment de "s'interroger sur quelle doit être la bonne réponse pénale ? Quelle doit être la juste sanction ?", a-t-elle indiqué.

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