Viols de Mazan : "Ce procès n'est pas celui d'un fait divers exceptionnel, c'est celui d'un rapport social", selon Sandrine Rousseau
"Ce procès n'est pas le procès d'un fait divers exceptionnel, mais le procès d'un rapport social", a estimé mercredi 18 septembre sur franceinfo la députée écologiste de Paris Sandrine Rousseau, à propos du procès des viols de Mazan subis par Gisèle Pelicot, devant la cour criminelle de Vaucluse.
"Ce procès est celui de la culture du viol, de la facilité avec laquelle certains hommes se croient autorisés à violer les femmes", selon la députée, qui dénonce le fait que "ce procès essaye de minimiser la responsabilité des auteurs de viols".
"Aucun n'a dénoncé"
"Mazan est une petite ville, et il a suffi de passer une annonce pour que cent hommes se disent prêts à aller violer une femme qui était dans un état de coma", a rappelé Sandrine Rousseau. "Si certains ont refusé, aucun n’a dénoncé". "On ne pourra pas se contenter juste de ce soutien à Gisèle Pelicot, il va nous falloir interroger notre rapport entre les hommes et les femmes".
"Je suis très heureuse des prises de parole d'hommes qui ont été extrêmement manquantes pendant toute la période MeToo", a-t-elle poursuivi. "Merci aux hommes qui parlent, qui disent à quel point c'est inadmissible", a-t-elle terminé, appelant à "regarder avec courage les rapports de domination dans notre société".
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