Vote de rejet du projet de loi immigration : "C'est une extraordinaire défaite pour le gouvernement", se réjouit Julien Odoul, porte-parole du RN

L'Assemblée nationale a adopté par 270 voix contre 265 la motion de rejet préalable au projet de loi immigration, avec les voix de députés de la gauche, des LR et du RN.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Julien Odoul, député du Rassemblement national, à l'Assemblée nationale le 14 novembre 2023. (LUDOVIC MARIN / AFP)

"C'est une extraordinaire défaite pour le gouvernement", s'est réjoui lundi 11 décembre sur franceinfo Julien Odoul, porte-parole du Rassemblement national, après l'adoption de la motion de rejet à l'Assemblée nationale contre le projet de loi immigration du gouvernement. "C'est un camouflet, une gifle que vient de prendre Monsieur Darmanin qui avait pesé de tout son poids pour faire pression afin qu'on vote ce texte et qu'on ne vote pas cette motion de rejet", poursuit le député de l’Yonne.

"Aujourd'hui je pense que ça doit faire grise mine autour de Madame Borne compte tenu de l'importance qu'ils avaient donnée à ce texte", poursuit Julien Odoul. Ce texte "sur le fond, allait aggraver" les choses "sur le volet migratoire". Pour le porte-parole du RN, "la motion de rejet est un outil démocratique qui est à la disposition des parlementaires s'ils souhaitent rejeter un texte."

"Ce n'est pas au gouvernement à nous donner des leçons de débat et de démocratie compte tenu de sa politique et de sa méthode du 49-3. Ça fait 20 fois qu'il l'actionne et qu'il méprise la représentation nationale."

Julien Odoul, député RN

à franceinfo

Le député RN dénonce "le fait que le parti macroniste ait réécrit totalement le texte du Sénat main dans la main avec les députés de la Nupes notamment sur tous les volets les plus laxistes, sur la réintroduction de l'aide médicale d'Etat [AME] pour les clandestins"

Ce texte "est néfaste pour les Français". Julien Odoul rappelle que le RN est favorable à un référendum sur la question de l'immigration, "nous, on veut surtout en revenir au peuple. Sur une question aussi centrale, aussi vitale, pour le présent et l'avenir du peuple français, il faut un référendum", insiste-t-il.

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