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Jean Lassalle : "J’ai la certitude que je serai le prochain président"

Jean Lassalle, invité de franceinfo lundi est persuadé qu'il va remporter l'élection présidentielle. Le candidat a assuré "comprendre toutes les Frances".

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Jean Lassalle, candidat à la Présidence de la République. (RADIO FRANCE / JEAN-CHRISTOPHE BOURDILLAT)

Après un meeting à Saint-Denis dimanche, Jean Lassalle, invité de franceinfo lundi 10 avril, s'est montré très optimiste, quant à l'élection présidentielle. "Moi l’homme qu’on dit rural, incapable de faire autre chose que de garder des moutons, j’ai eu la certitude que je serai le prochain président parce que je comprends toutes les Frances", a-t-il poursuivi. "Je suis le candidat qui connaît mieux la France dans ses plis et ses replis", a estimé le candidat à la présidentielle. 

Jean Lassalle a développé une comparaison avec le Tour de France cycliste : "Je vais les attaquer au Tourmalet et les flinguer à l'Alpe-d'Huez. C'est du panache aussi."

Critiques sur l'intervention américaine en Syrie 

"Je n’y ai rien compris", a réagi Jean Lassalle, après l'intervention militaire américaine de vendredi en Syrie, en réponse à l'attaque chimique contre un village près d'Idlib dans le nord-ouest syrien. "Donald Trump a passé toute sa campagne en disant : 'je m’occupe des Etats-Unis' et sans crier gare, il intervient".

"Ce qui s’est passé en Syrie, est absolument indigne et terrifiant". De plus, "le pire des gaz" a été utilisé, s'est-il indigné, précisant que "celui qui a fait ça, j’espère qu’on le punira". Pour Jean Lassalle, Bachar al-Assad n'est en effet pas nécessairement le coupable : "Nous n’avons aucun moyen réel d’établir les faits".

"Les guerres, c’est ce qu’il y a de plus dégueulasse, et celle-là est l’une des plus dégueulasses qu’on ait connue peut-être depuis la dernière guerre mondiale", s'est-il emporté. Cette guerre "est très complexe, beaucoup d’éléments se mêlent", a-t-il expliqué. 

Selon lui, "il ne faut pas croire que les Russes soient là pour être dans de très bonnes dispositions", tout comme les Chinois, et "je ne crois pas que Trump soit là pour faire la paix", a-t-il estimé, ajoutant : "Moi je veux une France qui soit maman de paix, sinon, ça va péter partout".

A propos de la polémique ouverte par Marine Le Pen sur la rafle du Vél'd'Hiv : "Ça me fait vomir"

"La France n'est pas responsable du Vél'd'Hiv (...) S'il y a des responsables, c'est ceux qui étaient au pouvoir à l'époque, ce n'est pas LA France", a déclaré dimanche Marine Le Pen au Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro. 

"C'est accablant, indigne, ça me fait vomir. Jacques Chirac a trouvé les mots justes, pour dire ce qu'il en était. Franchement, si l'Etat n'était pas dans cette affaire, je me demande qui en était. Pourquoi ce besoin de dresser sans arrêt les uns contre les autres ?"

"Nous sommes à dix jours d'un moment très important pour la France. Et on va chercher tous ceux qui peuvent s'opposer, au lieu d'essayer de rassembler ce peuple qui a peur et qui n'a plus confiance en rien ni en personne ? Je suis vraiment en désaccord total", a déclaré Jean Lassalle. "Je préfère rassembler les Français. Ce n'est pas en versant de l'acide sur des plaies qui ne sont pas encore cicatrisées qu'on rassemble."

Pour lutter contre la désindustrialisation, Jean Lassalle veut relancer la recherche

Le candidat a réagi aux propos d'Emmanuel Macron, au sujet de la délocalisation de l'usine Whirlpool d'Amiens. Le candidat d'En Marche ! avait déclaré ceci : "Je ne me suis pas saisi des cas en cours, des cas chauds de restructuration, parce que c'est de la démagogie complète. Je fais un plan d'ensemble, parce que j'aspire à présider le pays, et pas à régler telle ou telle situation. La vie économique est faite de création et de destruction."

C'est une question de volonté

Jean Lassalle, à propos de la désindustrialisation

à franceinfo

"C'est de la capitulation, de la haute trahison" a réagi ce lundi matin sur franceinfo Jean Lassalle. "Je veux reprendre la recherche fondamentale. Les experts me disent qu'ils sont stoppés. Si je suis président, j'aurais les moyens de nouveau de reprendre l'initiative. Pour créer de l'emploi, il faut d'abord trouver les lieux où on va les créer. Ce n'est pas uniquement le protectionnisme, parce que je vais reconstruire un État. Je ne veux pas laisser rentrer n'importe qui. Les fonds de pension américains qui détiennent 50% de nos grandes entreprises, ça commence à bien faire. C'est un message différent qu'il faut faire passer : résistons !"

Regardez l'intégralité de l'entretien de Jean Lassalle sur franceinfo le lundi 10 avril 2017.


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