Meurtre d'Angélique : "Pour des faits d'une telle gravité", Nicolas Bay demande "la perpétuité réelle"
Le vice-président du Front national, invité mardi de franceinfo, a reproché à la justice de "très souvent, focaliser davantage son attention sur le criminel, que sur la victime".
Nicolas Bay, vice-président du Front national (FN), invité mardi 1er mai de franceinfo, a réagi à l'affaire du meurtre d'Angélique dans le Nord, qui implique un suspect condamné en 1996 pour "viol avec arme sur mineure de moins de 15 ans". "Pour des faits d'une telle gravité, il faut évidemment rétablir la perpétuité réelle", a déclaré l'eurodéputé frontiste. "On voit bien que très souvent la justice fait preuve de laxisme, focalise davantage son attention sur le criminel que sur les victimes", a-t-il poursuivi.
"Il faut faire en sorte que le dispositif judiciaire mette hors d'état de nuire, réellement, ces prédateurs sexuels, ces assassins, en les plaçant derrière les barreaux de manière définitive", a martelé Nicolas Bay, qui prône "la perpétuité pour des viols sur mineurs avec arme, menaces de mort".
Le 1er-Mai sur les rails des européennes
À l'occasion du 1er-Mai, la présidente du FN se déplace dans les Alpes-Maritimes. Marine Le Pen "est à Cannes ce matin pour rendre hommage à Jeanne d'Arc et ce matin à Paris, devant une autre statue de Jeanne d'Arc une délégation sera présente", a expliqué Nicolas Bay. Ensuite, elle réunit "ses alliés européens" à Nice pour "une fête des nations qui marque notre volonté de défendre une Europe des nations", a détaillé l'eurodéputé.
Nicolas Bay sera-t-il tête de liste aux européennes pour le FN en 2019 ? "Je suis aujourd’hui occupé à ma mission, qui est de travailler sur le fond, a-t-il répondu. L'objectif est de porter un projet alter européen. C’est ce à quoi nous travaillons avec nos alliés et le grand rendez-vous à Nice en sera une première démonstration."
La défense de Génération identitaire aux frontières
Le vice-président du FN a commenté et soutenu les actions anti-migrants de militants de Génération identitaire (GI) à la frontière franco-italienne. "Je considère qu’ils ont mené une action symbolique qui est utile. Cela participe d’une prise de conscience très importante des Français sur cette question", a-t-il déclaré.
Le vice-président du FN a affirmé que le mouvement identitaire "n'a rien à voir" avec son parti. "Le Front national ne les soutient absolument pas financièrement, mais il fait le constat qu'ils soulèvent un problème que nous avons toujours dénoncé", a-t-il précisé, avant d'accuser "l'extrême gauche" d'être "en lien constant, étroit, avec les mafias de passeurs [qui] organisent cette immigration clandestine".
Regardez l'entretien de Nicolas Bay sur franceinfo le 1er mai 2018.
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