Crèches privées, déclaration de politique générale, réponse à Bruno Retailleau sur l'État de droit... Le "8h30 franceinfo" d'Aurore Bergé

La députée Ensemble pour la République des Yvelines était l'invitée du "8h30 franceinfo", mardi 1er octobre 2024.
Article rédigé par franceinfo
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Aurore Bergé, députée Ensemble pour la République des Yvelines, sur franceinfo le 1er octobre 2024. (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)

Aurore Bergé, députée Ensemble pour la République (EPR) des Yvelines était l'invitée du "8h30 franceinfo", mardi 1er octobre 2024. Dysfonctionnements dans les crèches privées, discours de politique générale de Michel Barnier, propos polémiques de Bruno Retailleau... Elle répondait aux questions de Salhia Brakhlia et Jérôme Chapuis. 

Dysfonctionnements dans les crèches : "Je n'ai pas menti !"

Aurore Bergé annonce avoir déposé "plainte pour diffamation" lundi, après les révélations de Victor Castanet dans son livre Les Ogres, qui accuse la ministre d'avoir empêché la tenue d'une commission d'enquête parlementaire sur les dysfonctionnements des crèches privées.

"J'ai changé la loi pour que les grands groupes soient contrôlés", souligne l'ancienne ministre. "Le reste, c'est de la rumeur et de la diffamation. Je n'ai pas menti !", assure Aurore Bergé.

Discours de politique générale : "Il n'y a pas que la censure dans la vie"

"Toute hausse d'impôts qui se ferait sur le dos des ménages des Français est évidemment, pour moi, pour les députés de mon groupe, une ligne rouge", martèle Aurore Bergé avant la déclaration de politique générale du Premier ministre, Michel Barnier, mardi à 15 heures. "On doit assumer de sortir de l'addiction à la dépense publique", affirme-t-elle.

Pour autant, Aurore Bergé ne parle pas de censurer le gouvernement qui compte plusieurs ministres de la majorité présidentielle, "il n'y a pas que la censure dans la vie, on n'est pas la France insoumise".

La remise en question de "l'État de droit" est une ligne "écarlate"

"L''État de droit doit être intangible", rappelle Aurore Bergé. C'est une ligne "écarlate" pour la députée qui attend que le Premier ministre s'exprime sur le sujet lors de son discours de politique générale.

"Il est inenvisageable que quiconque au sein de gouvernement puisse remettre en question ce qu'est l'État de droit", martèle Aurore Bergé en réponse à Bruno Retailleau, le ministre de l'Intérieur qui a indiqué dans une interview que l'État de droit n'était "ni intangible, ni sacré".


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