Elon Musk à Paris : "C'est comme si vous receviez en même temps Lady Gaga et les Beatles", sourit le directeur général de VivaTech
"C'est comme si vous receviez en même temps, Lady Gaga et les Beatles", a assuré samedi 17 juin sur franceinfo le directeur général de Vivatech, François Bitouzet, au lendemain de la venue d'Elon Musk devant 3 600 fans réunis à Paris. La venue de la star mondiale de la tech au salon 2023 VivaTech est "quelque chose d'extraordinaire", a-t-il insisté. Pendant deux heures au Dôme de Paris, le controversé milliardaire, patron de Tesla et SpaceX, a distillé ses conseils de réussite aux dirigeants de start-ups françaises ou à des futurs entrepreneurs fascinés multipliant les ovations. Pour François Bitouzet, c'était tout simplement "génial", le "Dôme de Paris était un vrai chaudron" où régnait une "forme d'hystérie".
"C'est quelqu'un qui sait partager sa passion", a relaté celui qui le considère comme "une icône de la tech et du digital". "Il a beaucoup parlé de Twitter, beaucoup parlé aussi de créer de l'innovation autour des puces à intégrer dans le cerveau. C'était un moment absolument incroyable", a poursuivi le patron de VivaTech.
Intelligence artificielle : "Quand il y a une révolution, il faut aussi être capable de l'encadrer"
Si Elon Musk n'a pas dit un mot sur l'éventuelle implantation d'une usine Tesla en France après sa rencontre avec Emmanuel Macron à la mi-journée, il a annoncé vouloir doter en 2023 un premier être humain d'implants neuronaux de sa société Neuralink. À moyen terme, l'objectif est d'aider des personnes paralysées, atteintes de lésions de la moelle épinière ou qui souffrent de maladies neurologiques, comme la maladie de Parkinson. À long terme, le truculent propriétaire de Twitter entend créer une relation symbiotique entre l'homme et l'intelligence artificielle, ce qui pourrait brouiller les frontières entre la pensée humaine et l'informatique.
Durant son show de deux heures, Elon Musk a aussi défendu un Twitter libre de toute censure et estimé que l'intelligence artificielle risquait de déclencher une "apocalypse" pour l'humanité. "Je trouve ça extrêmement rassurant", a estimé François Bitouzet. "Dire que, quand il y a une révolution, il faut aussi être capable de l'encadrer, je pense que c'est quelque chose d'assez normal et nécessaire", a-t-il ajouté.
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Retrouvez l'intégralité du "8h30 franceinfo" du samedi 17 juin 2023 :
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