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Européennes : "Je regarde", mais "je n'ai plus envie de prendre de coups", déclare Ségolène Royal

L'ex-candidate à la présidentielle de 2007, invitée mercredi de franceinfo, n'a pas fermé la porte à une candidature au scrutin de 2019, tout en affirmant qu'elle n'a "pas envie de mener une campagne électorale". 

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Ségolène Royal, invitée de franceinfo le 7 novembre 2018. (RADIO FRANCE / FRANCE INFO)

"Je n’avais pas du tout imaginé replonger dans le bain des campagnes électorales parce que je n’ai plus envie de prendre de coups", a réagi Ségolène Royal, interrogée sur une candidature aux élections européennes de mai 2019. "J'ai vu ce que c'était. J'ai beaucoup donné à la vie politique", a-t-elle ajouté.

L'ex-ministre socialiste de l'Environnement n'a rien exclu. "Je reçois et j’entends ceux qui me sollicitent aujourd’hui. Je ne demande rien. Je n’ai pas envie de mener une campagne électorale. Je regarde ce qui se passe", a-t-elle précisé. "En fonction des priorités, des valeurs qui sont les miennes et notamment au regard de la protection de la planète et des enjeux démocratiques, je regarde ce qui se passe et je regarde comment en début d’année prochaine je peux peut-être être utile", a poursuivi Ségolène Royal. 

Par ailleurs, interrogée sur la mobilisation du 17 novembre qui se met en place contre la hausse du prix des carburants, l'ex-ministre socialiste a expliqué "comprendre parfaitement que les citoyens bougent". L'ambassadrice des pôles Arctique et Antarctique, a ajouté que "les Français n’acceptent pas qu’on instrumentalise l’écologie pour faire des impôts"

Enfin, Ségolène Royal a précisé les avancées pour le climat qu'elle souhaitait à l'issue des élections de mi-mandat aux États-Unis, qui ont signé la victoire des démocrates à la Chambre des représentants. "La principale question que je me pose ce matin, c'est si l'arrivée des démocrates à la Chambre des représentants va permettre ou pas la réintégration des États-Unis d'Amérique dans l'accord de Paris sur le climat", a-t-elle réagi. 

Et l'ex-ministre a dit aussi apprécier l'arrivée plus importante de femmes au Congrès. "Pour la première fois, les femmes permettent l’entrée de la diversité parmi les élus", a-t-elle souligné. 

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