Haut-Karabakh, gestion du Covid en Europe, immigration, Brexit, élections régionales... Le "8.30 franceinfo" de Clément Beaune
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Clément Beaune, secrétaire d'État auprès du ministre de l'Europe et des Affaires étrangères, était l'invité du "8.30 franceinfo", dimanche 11 octobre 2020.
Clément Beaune, secrétaire d'État auprès du ministre de l'Europe et des Affaires étrangères, était l'invité du "8.30 franceinfo", dimanche 11 octobre 2020. Haut-Karabakh, gestion du Covid en Europe, immigration, Brexit, élections régionales... Il répond aux questions de Jean-Jérôme Bertolus et Jules de Kiss.
Haut-Karabakh : "Nous appelons les parties à respecter le cessez-le-feu"
L'Arménie et l'Azerbaïdjan ont signé un texte pour cesser les hostilités dans l'enclave séparatiste mais quelques minutes après l'entrée en vigueur de l'accord, samedi 10 octobre, les deux parties ont chacune affirmé avoir été ciblées par des attaques. "La France appelle à la cessation des hostilités", a déclaré Clément Beaune, secrétaire d'État auprès du ministre de l'Europe et des Affaires étrangères, sur franceinfo. "Nous appelons les parties en présence à respecter le cessez-le-feu et à engager des négociations", a-t-il ajouté, précisant que la France était "totalement engagée avec l'Union européenne pour essayer de reprendre le dialogue le plus vite possible".
Covid et Europe : "Il n'y a pas de coordination sur les critères pour circuler d'un pays à l'autre"
Quant à la gestion de la crise sanitaire au sein de l'Europe, Clément Beaune a concédé qu'"il n'y avait pas de coordination sur les critères pour circuler d'un pays à l'autre", annonçant qu'un accord européen devrait voir le jour dans les prochains jours pour harmoniser les critères entre les pays.
Quant à la recherche sur un vaccin, le secrétaire d'État auprès du ministre de l'Europe et des Affaires étrangères a dit que "l'Union européenne négociait avec tous les grands laboratoires nationaux pour que les Européens soient protégés en premiers et ne dépendent pas des Américains ou des Chinois".
Brexit : "Nous n'accepterons pas un mauvais accord"
Alors que le Premier ministre britannique Boris Johnson a estimé, dimanche 4 octobre, que le Royaume-Uni pourrait "très bien vivre" avec un "no deal", si les négociations commerciales post-Brexit avec l'Union européenne n'aboutissaient pas avant la fin de l'année, Clément Beaune a réaffirmé que l'UE souhaitait un accord et y travaillait car "c'est notre intérêt commun". En revanche, il a précisé ne pas "vouloir d'un accord à tout prix". "Nous n'allons pas sacrifier les intérêts des Européens, de nos entreprises et de nos pêcheurs", a précisé le secrétaire d'État auprès du ministre de l'Europe et des Affaires étrangères, sur franceinfo.
"Nous ne céderons pas au bluff ou à l'intimidation dans les prochaines semaines", a assuré Clément Beaune, interrogé sur les négociations en vue d'un accord sur le Brexit. Il n'y aura "pas d'accord au rabais", a-t-il ajouté. Le sujet sera discuté lors du Conseil européen prévu jeudi et vendredi prochains.
Régionales : "Nous ne laisserons pas le RN l'emporter"
La République En Marche doit-elle se présenter aux régionales là où il y a "un risque" que le Rassemblement national l'emporte, comme en Provence-Alpes-Côte d'Azur ou dans les Hauts-de-France par exemple ? "Il est clair que nous ne laisserons pas le Rassemblement national l'emporter quand nous pouvons, par nos voix, faire obstacle", a répondu Clément Beaune. "Notre ennemi principal, c'est le Rassemblement national", a-t-il ajouté.
Le secrétaire d'État auprès du ministre de l'Europe et des Affaires étrangères a ensuite ajouté que "Jean-Michel Blanquer ferait un bon candidat" en Ile-de-France "mais c'est à lui de décider". Clément Beaune a enfin annoncé qu'il allait "peut-être être candidat" à une élection "dans les mois ou années qui viennent".
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