Le ralliement d'Eric Woerth à Emmanuel Macron, le directeur de campagne de Valérie Pécresse... Le 8h30 franceinfo de Rachida Dati

Rachida Dati, maire LR du 7e arrondissement de Paris et ancienne ministre de la Justice sous Nicolas Sarkozy, était l'invitée du 8h30 franceinfo, jeudi 10 février. Elle répondait aux questions de Sahlia Brakhlia et Marc Fauvelle.

Ralliement d'Éric Woerth à Emmanuel Macron : "Ce n'est pas ça qui peut décider les Français"

Eric Woerth, le président de la Commission des finances de l'Assemblée nationale et issu des rangs du parti Les Républicains (LR), a annoncé mercredi qu'il soutiendrait le chef de l'État lorsque ce dernier aura déclaré sa candidature à la présidentielle. "C'est une décision personnelle" d'un "ami", a réagi Rachida Dati. Mais la maire LR du 7e arrondissement "ne pense pas que c'est ça qui va décider les Français [d'arrêter leur choix] sur un candidat".

Pour elle, la rupture entre Éric Woerth et son parti vient de loin. "Bien avant la primaire [le congrès LR], il pouvait y avoir parfois des positionnements ou une ligne qui pouvaient le gêner", a assuré l'ancienne garde des Sceaux, qui l'a côtoyé au gouvernement, lorsqu'il était ministre du Budget.

"Loser", "déserteur"… Rachida Dati charge le directeur de campagne de Valérie Pécresse

Rachida Dati n'a pas apprécié que le directeur de campagne de la candidate LR à la présidentielle Valérie Pécresse, Patrick Stefanini, la dénigre sur un plateau de télévision. "Je n'ai pas de leçons à recevoir de M. Stefanini", a-t-elle assuré.

Sur BFMTV, le 3 février, Patrick Stefanini a rappelé que Rachida Dati "a été candidate il y a deux ans aux élections municipales de Paris" et que "tous les Français se souviennent de la façon dont ça s'est terminé". Il réagissait alors aux critiques formulées par la maire du 7e arrondissement à propos de la campagne de Valérie Pécresse.

Patrick Stefanini est revenu, par la suite, sur ses propos. Il a qualifié sa campagne, lors des municipales de 2020, de "courageuse et dynamique""inspire tous les jours"le camp Pécresse. Pour l'ancienne garde des Sceaux, "il a rectifié ses propos de manière assez pathétique".