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Présidentielle : Rachida Dati "ne pense pas" que le ralliement d'Éric Woerth à Emmanuel Macron va influencer le choix des électeurs

La maire du 7e arrondissement de Paris a renvoyé le choix d'Eric Woerth à une "décision personnelle", due à des désaccords qui datent d'"avant la primaire". 

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Rachida Dati, maire LR du 7e arrondissement de Paris et ancienne Garde des Sceaux, était jeudi 10 février l’invitée du 8h30 franceinfo.  (FRANCEINFO)

"Je ne pense pas que c'est ça qui va décider les Français [d'arrêter leur choix] sur un candidat", a estimé Rachida Dati, ce jeudi sur franceinfo, en réaction au ralliement à Emmanuel Macron d'Éric Woerth, président de la Commission des finances de l'Assemblée nationale et issu des rangs du parti Les Républicains (LR). "C'est une décision personnelle" d'un "ami", a ajouté la maire LR du 7e arrondissement de Paris et ancienne ministre de la Justice sous Nicolas Sarkozy.

"Quand vous avez des amis et quand vous les appréciez, vous avez toujours une tendance à dire : je l'écoute, je comprends", a-t-elle poursuivi. Pour elle, la rupture entre Éric Woerth et son parti vient de loin. "Bien avant la primaire [le congrès LR], il pouvait y avoir parfois des positionnements ou une ligne qui pouvait le gêner", a assuré l'ancienne garde des Sceaux, qui l'a côtoyé au gouvernement, lorsqu'il était ministre du Budget.

"Bien sûr" que Nicolas Sarkoy veut voir Valérie Pécresse gagner

Rachida Dati a aussi réagi à l'absence de soutien, à ce jour, de Nicolas Sarkozy à Valérie Pécresse, candidate de LR à la présidentielle, et aux propos de celui-ci dans Le Figaro. "À un moment donné de la campagne, il y aura un moment crucial, il y aura un moment de vérité et Nicolas Sarkozy prendra position, je suppose", a-t-elle avancé. A-t-il envie de faire gagner son camp ? "Bien sûr que si", a assuré celle qui dit "voir" et "parler avec" l'ancien président de la République. "Valérie Pécresse fait sa campagne, le sujet n'est pas de dire 'Nicolas Sarkozy, il vient, il ne vient pas ?', a-t-elle insisté. Si on pouvait le laisser tranquille à sa place, je trouverais ça bien."

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