Liban : appel au cessez-le-feu, menace d'une opération terrestre israélienne... Le "8h30 franceinfo" de Vincent Lemire

L'historien et professeur à l'université Gustave Eiffel était l'invité du "8h30 franceinfo", jeudi 26 septembre 2024.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié
Temps de lecture : 26 min
Vincent Lemire, historien et professeur à l'université Gustave Eiffel, sur franceinfo le 26 septembre 2024. (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)

Vincent Lemire, historien et professeur à l'université Gustave Eiffel, était l'invité du "8h30 franceinfo", jeudi 26 septembre 2024. Appel au cessez-le-feu au Liban, espoirs diplomatiques, menace d'une opération terrestre de l'armée israélienne... Il répondait aux questions de Salhia Brakhlia et Jérôme Chapuis. 

Liban : "Enfin il se passe quelque chose à l'ONU !"

"Je suis fier de la diplomatie française ce matin et de la diplomatie en général. Enfin il se passe quelque chose à l'ONU", salue Vincent Lemire après l'appel des Etats-Unis, de la France, de l'Union européenne et de plusieurs pays arabes à un "cessez-le-feu immédiat de 21 jours" au Liban. "On a une vraie proposition sur la table" qui "permet d'enjamber le 7 octobre", souligne l'historien. "Tout le monde y pense", insiste Vincent Lemire.

Offensive terrestre au Liban : "un ultime bluff" israélien

Vincent Lemire ne croit pas en une opération terrestre au Liban. "Je prends mon risque mais je considère que cette annonce de l'état-major israélien fait partie d'un ultime bluff. Je pense qu'ils veulent prouver qu'ils sont capables de le faire, ils veulent être crédibles." D'autant que selon lui, il s'agirait d'un mauvais calcul pour Israël. "En 1982" comme "en 2006, ça a été une catastrophe. À chaque fois, ça a coûté son poste au Premier ministre. Nétanyahou peut s'en rappeler", estime l'historien.  

Vincent Lemire souligne que le "sud Liban, ce n'est pas la bande de Gaza", car le territoire est "beaucoup plus grand, plus montagneux" et que le Hezbollah a beaucoup plus de combattants que le Hamas. 


Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.