Moratoire sur les taxes, blocages de lycées, étudiants étrangers : Jean-Michel Blanquer, invité du "8h30 Fauvelle-Dély"
Le ministre de l'Éducation nationale et de la Jeunesse était l'invité du "8h30 Fauvellle-Dély", mercredi sur franceinfo.
"Tout est sur la table en matière fiscale" a assuré Jean-Michel Blanquer, le ministre de l'Éducation nationale, au lendemain de l'annonce par le Premier ministre Édouard Philippe d'un moratoire de six mois sur la hausse des taxes sur les carburants. "L'essentiel c'est de répondre à des attentes qui sont formulées dans la société française", a ajouté Jean-Michel Blanquer, invité du "8h30 Fauvelle-Dély" sur franceinfo, mercredi 5 décembre. Il précise "qu'à la fin, il faut qu’on arrive à un équilibre".
Après trois semaines de manifestation des "gilets jaunes", Édouard Philippe a annoncé mardi la suspension de plusieurs mesures fiscales pour "ramener l'apaisement". Il a également annoncé un "large débat sur les impôts et les dépenses publiques" avec une concertation locale qui sera engagée jusqu'au 1er mars.
200 lycées bloqués, des blessés
Si le nombre d'établissements bloqués ce mercredi reste stable par rapport à hier constate Jean-Michel Blanquer (environ 200 lycées sur 4 000), le ministre dénonce la violence qui émaille parfois les protestations, comme à Blagnac, Lyon ou encore à Orléans.
Le ministre de l'Éducation nationale en appelle à la "reponsabilité de chacun", alors que "quatre lycéens se sont blessés assez grièvement" lors de ces manifestations indique le ministre. Si certains lycéens protestataires arborent des gilets jaunes, le mécontentement se cristallise autour de la réforme du bac, qui doit être mise en place en début d'année 2019.
L'explosion des frais d'inscription pour les étudiants étrangers
Le Premier ministre l'a annoncé mi-novembre : les frais de scolarité à l'université pour les nouveaux étudiants non-européens vont augmenter drastiquement dès la rentrée prochaine. Une mesure qui inquiète de nombreux étudiants concernés. Pour Jean-Michel Blanquer, parlant des étudiants étrangers "qui en ont les moyens", "si vous en avez les moyens, il n'y a pas de raison que ce soit le contribuable français qui vous paie vos études". "Ça reste un prix beaucoup plus bas que ce qui se pratique dans les tous les pays du monde et surtout, ça doit s’accompagner d’une politique de bourse pour ces étudiants étrangers de valeur qui ne pourraient pas venir au cas où ce serait trop cher" a précisé le ministre de l'Éducation nationale.
Retrouvez l'intégralité de l'émission "8h30 Fauvelle-Dély" :
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