Tempête Ciaran, prix de l'électricité et rénovation énergétique... Le "8h30 franceinfo" d'Agnès Pannier-Runacher

Agnès Pannier-Runacher, la ministre de la Transition énergétique, était l'invitée du "8h30 franceinfo", vendredi 3 novembre 2023. Elle répondait à Benjamin Sportouch et Jules de Kiss.

Tempête Ciaran : 523 000 foyers privés d'électricité

Après le passage de la tempête Ciaran sur l'ouest de la France, de nombreux dégâts ont été recensés, notamment sur le réseau électrique. Agnès Pannier-Runacher annonçait encore "523 000 foyers [qui] dans le noir, vendredi matin. Enedis a pu raccorder la moitié des foyers privés d’électricité." Avant de préciser qu'"en Bretagne, la tempête a eu un impact sur les réseaux, elle a été trois fois plus forte que celle de 1999. À certains endroits, le système est littéralement 'hâché menu' selon les termes des salariés d’Enedis"

Prix de l'électricité : "pas plus de 10%" d'augmentation en 2024

Alors que le bouclier tarifaire sur les prix de l'électricité arrive à sa fin, la ministre de la Transition énergétique annonce que "les prix ne vont pas bouger d’ici la fin de l’année", déclarant que "notre décision avec Bruno Le Maire, c’est de faire qu’au 1^er février 2024, ce tarif n’augmentera pas de plus de 10%, quand bien même les prix sur les marchés internationaux s’envoleraient ".

Rénovation des passoires thermiques : "Nous donnons les moyens aux propriétaires de financer"

Alors que les propriétaires auront en 2024 l'interdiction de louer les "passoires thermiques", ces logements au Diagnostic de Performance Energétique supérieur à G, certains s'inquiètent de ne pas avoir le temps ou l'argent de faire des rénovations. De fausses excuses pour Agnès Pannier-Runacher : "Nous finançons les propriétaires jusqu’à 90% des travaux, dans d’autres cas jusqu’à 40%, nous donnons les moyens aux propriétaires de financer et d’être accompagnés". Selon la ministre de la Transition énergétique, "on parle aussi de logements ou la facture est trois fois plus élevée qu’un logement moyen. C’est donc une question de dignité."

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